La création d’un musée sous-marin, le premier sur le continent Africain, est un concept expérimental voué au repeuplement de la flore et la faune des eaux marines du Sénégal et participerait à sensibiliser la population de Dakar.

Les sculptures sont conçues afin de refléter au mieux l’histoire des mers du Sénégal et de mettre en exergue les problématiques qui les menacent. Des oeuvres d’art conçues avec des matériaux biodégradables et inoffensifs pour l’écosystème sont immergées sous l’eau, restaurant dans le temps, l’écosystème naturel sous forme de nurserie pour les poissons et les coraux.

Les artistes: Mischa Sanders & Philipp Putzer

Mischa Sanders, plasticienne, est née en 1994 aux Pays-Bas. Elle étudie à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, en France, et à la Hochschule Für Bildende Küste de Dresden en Allemagne.

Putzer est né en 1994, il étudie la sculpture à la Kunsthochschule de Dresde, en Allemagne

En 2018, les deux plasticiens effectuent un échange à l’INSAAC Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Suite à cela, Philipp et Mischa ont beaucoup voyagé ensemble à travers les villes d’Afrique de l’Ouest, y compris Dakar, où ils ont eu leur premier contact avec OH GALLERY.

Les œuvres produites sont fortement influencées par l’expérience du duo en Afrique.

L'installation du musée sous marin

L'objectif

Le projet expérimental de Musée sous-marin naît de l’observation récurrente de la pollution marine et de la raréfaction de la faune et la flore des aires marines protégées de la presqu’île du Cap Vert et de l’Ile de Gorée. Il propose de s’appuyer sur les réalités locales, la responsabilité culturelle et sociale pour accompagner le développement progressif d’une mobilisation de la population de Dakar sur les enjeux environnementaux liés à la mer (raréfaction des ressources halieutiques, pollution aggravée des fonds marins, etc.).

Retrouvés plongés dans un urbanisme chaotique qui s’est développé à grande vitesse, sans réel système d’urbanisme ni système centralisé; l’exposition s’inspire de l’expérience vécu du duo face à l’infrastructure dakaroise.

Une auto-organisation de l’espace public parfois extrêmement dysfonctionnelle mais que le dynamisme et l’autonomie rendent pourtant fascinante.

Confronté à un environnement qu’ils n’avaient jamais vu auparavant, le rapport des deux artistes avec la matière a radicalement changé. Dans le même temps, leur utilisation du matériau a été stimulée par le développement libre et sans contrainte de cette ville. Étant donné que Dakar a trouvé sa configuration librement, presque en improvisant, leurs sculptures ont dû faire de même pour trouver leur forme ; une forme constituée à travers un processus de découverte inattendu et décousu.

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